PTB Vilvorde demande des solutions sociales aux problèmes des parkings dans le centre-ville

À l'approche de la foire annuelle, PTB Vilvorde met sur la table le problème du stationnement dans le centre-ville. En particulier lors des périodes de forte affluence, comme lors du dégagement du marché et de la foire sur l'avenue Roosevelt, il y a d'énormes problèmes de stationnement pour l'ensemble du centre-ville.

« Nous lançons donc une proposition visant à rendre le parking sous la Grand-Place gratuit après les heures de travail pendant la période de la foire annuelle. De même, les autres semaines, pendant le nettoyage de la place Roosevelt pour les marchés du mercredi et du samedi, nous voulons que le stationnement soit gratuit pour les résidents locaux du mardi soir au mercredi matin et du vendredi soir au samedi après-midi. Idéalement, le parking devrait également offrir un stationnement gratuit pendant la première demi-heure pour ceux qui doivent déposer des livres à la bibliothèque ou s'arrêter à la boulangerie », conclut l'élu.
Le stationnement réservé aux résidents qui paient un supplément est antisocial. 

M. Boukhachkhach a dénoncé le fait qu'il n'y a aujourd'hui des places de parking que pour ceux qui ont de l'argent. « Les habitants des rues avoisinant le marché principal doivent désormais payer 500 euros supplémentaires à la multinationale du stationnement Indigo, en plus de leur carte d'habitant, pour bénéficier d'un abonnement de résident dans le parking souterrain », a-t-il déclaré. Et même ceux qui ont assez d'argent pour recharger leur voiture électrique dans le parking souterrain avec le module « charge de nuit » peuvent s'y garer gratuitement. Les résidents locaux qui ont des difficultés financières sont parfois autorisés à rouler pendant une heure pour trouver une place de parking aux heures de pointe. C'est ce double standard que dénonce aujourd'hui le conseiller municipal du PTB. Nous avons posé nos questions au conseil communal le 28 avril, mais pour l'instant, l'échevin de la Mobilité Courtois refuse d'y répondre. Une occasion manquée, conclut M. Boukhachkhach.