Les services de police de Vilvorde maintiennent leur collaboration avec des entreprises israéliennes

La zone de police Vilvorde-Machelen continue d'utiliser les technologies de l'entreprise israélienne Cellebrite et de Radwin, une entreprise israélienne de surveillance qui fournit des logiciels pour pirater les smartphones et en extraire les données. Cellebrite et Radwin sont controversées au niveau international parce qu'elles fournissent des technologies qui sont testées sur la population palestinienne et peuvent être utilisées contre des défenseurs des droits de l'homme et des journalistes.

À la demande du conseiller municipal Naïm El Hammouchi, le bourgmestre a confirmé lors du conseil communal de septembre que les services de police avaient des collaborations avec ces entreprises. Il a également indiqué qu'il ne souhaitait pas rompre ces contrats aujourd'hui. Pourtant, lors de ce même conseil, une motion appelant à la solidarité avec les victimes civiles à Gaza et au renforcement de la cohésion sociale au sein de la ville a été approuvée.

Pour le conseiller municipal Naïm El Hammouchi, cela ne va pas assez loin. La motion approuvée établit un cadre principiel de solidarité, de politique éthique et de respect des droits de l'homme, mais la collaboration en cours avec Cellebrite et Radwin soulève des questions sur la cohérence et l'intégrité. Le PTB souligne qu'un soutien symbolique n'a de valeur que lorsque nos propres actions et contrats sont alignés sur ces valeurs.

Le PTB Vilvorde appelle l'administration municipale à :
    1. Rendre publics tous les contrats avec les entreprises technologiques israéliennes, y compris Cellebrite et Radwin.
    2. Évaluer de manière critique les contrats en cours avec Cellebrite et Radwin et les résilier si possible.
    3. Mettre en place une politique d'achat structurelle qui exclut les fournisseurs impliqués dans des violations des droits de l'homme ou qui profitent d'une occupation militaire.

« La vraie solidarité signifie que nous alignons nos propres choix sur les droits de l'homme, pas seulement sur le symbolisme », a déclaré El Hammouchi.

Cet appel intervient à un moment où la crise humanitaire à Gaza se poursuit, avec des centaines de milliers de civils touchés par la faim, la violence et le manque de services de base. Les autorités locales en Belgique sont sous pression croissante pour agir de manière cohérente dans leurs achats et collaborations avec des entreprises internationales associées à des violations des droits de l'homme.