
PTB Vilvorde : Une contestation grandissante contre la réforme de la garderie
6 septembre 2025
« Le bourgmestre va-t-il attendre qu’un premier accident se produire avant d’agir ? Chaque matin, devoir emmener des enfants d’âge préscolaire vers une autre école à pied sera extrêmement dangereux en hiver », déclare Sander Vandecapelle, chef de groupe du PTB Vilvorde.
Avec la rentrée scolaire, la contestation contre la récente réforme de la garde scolaire ne cesse de grandir. Non seulement six cents parents et sympathisants ont signé la pétition lancée par le parti de gauche, mais une cinquantaine de mamans et papas sont également venus témoigner sur la Grand-Place de l’état dramatique de la situation actuelle.
« Nous recevons aujourd’hui des cris d’alarme de la part des accompagnateurs qui s’occupent de la garde scolaire », explique Vandecapelle. Chaque matin et chaque soir, les accompagnateurs doivent marcher avec des enfants âgés de 2,5 ans jusqu’à 12 ans pour se rendre dans une autre école. À Farwest, cela commence littéralement à ressembler au Far West. Chaque jour, un trajet à pied de 600 mètres avec une traversée dangereuse au niveau de la Hendrik I Lei. De nombreux parents ne sont pas d’accord avec cette situation. « C’est un plan irréaliste, concocté bien au chaud dans l’hôtel de ville par l’administration communale. Le bourgmestre va-t-il attendre qu’un premier accident se produise ? Chaque matin, emmener des enfants d’âge préscolaire vers une autre école à pied sera extrêmement dangereux en hiver », affirme Sander Vandecapelle, chef de groupe du PTB Vilvorde.
Les travailleurs sont également pénalisés financièrement. Le parti de gauche a calculé qu’un couple avec deux enfants devra payer jusqu’à 90 euros supplémentaires par semaine, soit 360 euros par mois. (Vous pouvez retrouver ce calcul ici : Qu'est-ce qui va changer dans les accueils extrascolaires à partir du 1er septembre 2025 ? ). Les parents qui travaillent tous les deux sont découragés de travailler, et pour les parents isolés, la situation est catastrophique. « Mais c’est surtout la taxe des tartines qui soulève de nombreuses questions, avec une hausse de prix de 70 centimes à 1,25 euro par jour et par enfant. Personne ne comprend pourquoi les parents doivent payer pour que leurs enfants mangent leurs tartines dans le réfectoire. Pour l’échevin des Finances Jeroen Bergers, qui perçoit lui-même plus de 10 000 euros nets d’argent public par mois, cela peut sembler dérisoire, mais pour de nombreux parents, c’est catastrophique », déclare Vandecapelle.
Pourquoi le PTB est-il passé à l’action ?
Depuis septembre, Vilvorde est confronté à un nouveau système de garde catastrophique. Les factures des parents ont parfois triplé, tandis que la qualité du service se détériore. Les enfants perdent leurs accompagnateurs de confiance et les écoles sont contraintes de se regrouper et de se commercialiser, privilégiant le profit au bien-être. « Nos exigences sont claires », souligne Sander Vandecapelle :
-
Arrêt de la hausse des prix – La garde scolaire est un droit, pas un privilège.
-
Arrêt de la privatisation – Pas d’externalisation de la garde périscolaire à des acteurs commerciaux.
-
Garde dans CHAQUE école – Chaque enfant mérite un environnement de confiance.
Plus de 600 Vilvordiens ont signé notre pétition et les témoignages sur la Grand-Place ont prouvé que le mécontentement est bien réel. Notre action n’était qu’un début ; nous prévoyons une manifestation en octobre avec tous nos sympathisants. Nous continuerons à faire pression jusqu’à ce que l’administration municipale écoute la voix des parents, des enseignants et des employés qui font la différence au quotidien.